Madame Butterfly de G.Puccini

Publié le par Aril

Je n'ai pas encore parle de Madame Butterfly,opera ô combien sublime et si difficile à chanter pour tout le monde ,choristes compris, de G. Puccini.Qu'en penses tu Amaryllis?

En 1900, Puccini assiste par hasard à Londres à une piece de theatre de John Lutter Long(1861-1927 ) Madame Butterfly.Il est enthousiasme  et en  veut acheter les droits.  le contrat sera finalement signé en septembre 1901 et les librettistes  se mettent au travail.

 la première représentation le 17 Fevrier 1904  est un échec monumental. L’opéra est trop long et le découpage en deux actes rompt avec les habitudes de l’art lyrique italien. Puccini  remanie l’opéra et le réorganise en trois actes  La nouvelle version présentée à Brescia le 28 Mai1904 sera un triomphe et marquera le debut d'une tournee internationale. La version française présentée à l’Opera Comiquele 28 décembre 1906 est de Paul Ferrier (1843-1920).

Le thème de la geisha épousant un Américain de passage rappelleMadame Chrysantheme de Pierre Loti qui a d’ailleurs été adaptée à l’opéra par Andre Messager en 1893. Mais la ressemblance est très lointaine. Alors que Madame Chrysanthème est une Japonaise cynique, et vénale, qui compte son argent au départ du marin, Butterfly tombe passionnément amoureuse de Pinkerton, au point de sacrifier les conventions sociales et de renier sa famille. Et Pinkerton éprouvera des remords à la mort de Butterfly, ce qui n’est pas commun pour les marins de passage.

Nagasaki, 1904. Un jeune officier Américain de passage, B.F. Pinkerton épouse une geisha, Madama Butterfly (en japonais italianisé Ciocio-san, soit Madame Papillon). Simple divertissement exotique pour lui, le mariage est pris très au sérieux par la jeune Japonaise. Après la cérémonie et après lui avoir fait un enfant, Pinkerton repart. Espérant son retour, elle lui reste fidèle et refuse de nombreuses propositions de mariage. Trois ans plus tard, Pinkerton revient au Japon avec sa nouvelle épouse américaine.(Hein Amaryllis.... )Quand Butterfly comprend la situation, elle leur abandonne son enfant et se donne la mort par seppuku (hara-kiri). (Extrait donne)

C'est ici Victoria de Los Angeles qui tient le role.L'orchestre est bien lourd ,la mise en scene conventionnelle mais quelle voix!!!

 

Cette video appelle au reve et vous fait entendre un des choeurs.Madre dios!!!!! l'aigu bouche fermee!!!! quelle torture!!!! mais ensuite quel resultat! Et quand vous y arrivez les vibrations emplissent votre boite cranienne et vous procure comme une (legere) ivresse.....

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Mme Butterfly, magnifique, ma-gni-fi-que.<br /> Puccini, j'en raffolle.<br /> J'ai la version de la Callas, démodé certe, mais elle reste ma préférée.<br /> Bon week end
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P
je sais que cet opéra est l'un de tes préférés .... tu as su choisir des morceaux magnifiques ! et pourtant, cet opéra doit être en partie responsable de mon aversion dont tu sais tout ! <br />  <br /> gros bisous !
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A
ah!!!! des explications siouplait??? c'est tellement dommage!
B
Mon Dieu que cette vidéo est belle ..ce n'est peut-être pas l'heure mais j'en pleurerai..tant c'est beau... Merci pour tes leçons sur le compositeur et l'histoire et l'oeuvre ..Ton école de la musique me plait beaucoup j'y apprends plein de choses mais le plus important j'y ressents aussi beaucoup de choses ...c'est cela aussi partager..alors merci Aril du fond du coeur pour tout ce que ton blog m'apporte  je t'embrasse
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A
Puccini me fais pleurer ! C'est celui qui me touche directement au plexus ! Pas d'intellectualisme, simplement de l'émotion en veux tu en voilà par son orchestration, ses mélodies vocales, ses envolées lyriques ! J'ai plusieurs fois joué Kate ; rien, quelques phrases à placer correctement au bon moment. Mais quel moment, juste avant la mort de butterfly où l'émotion enfle, gronde. Au lieu de me sentir pièce rapportée comme c'est souvent le cas quand le rôle est court, je me suis toujours sentie plongée dans l'atmosphère oppréssante et douloureuse de ce moment... du bonheur à l'état pur !!!!<br /> A consommer sans modération !
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D
c'est vrai que c'est un bel opéra  !
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A
je ne te dirai pas le contraire