Sur ma peau de G.Flynn
La ville de Wind Gap dans le Missouri est sous le choc : une petite fille a disparu. Déjà, l'été dernier, une enfant avait été sauvagement assassinée... Une jeune journaliste, Camille Preak, se rend sur place pour couvrir l'affaire. Elle-même a grandi à Wind Gap. Mais pour Camille, retourner à Wind Gap, c'est réveiller de douloureux souvenirs. A l'adolescence, incapable de supporter la folie de sa mère, Camille a gravé sur sa peau les souffrances qu'elle n'a pu exprimer. Son corps n'est qu'un entrelacs de cicatrices... On retrouve bientôt le cadavre de la fillette. Très vite, Camille comprend qu'elle doit puiser en elle la force d'affronter la tragédie de son enfance si elle veut découvrir la vérité...
En allant en librairie,plusieurs fois je l'avais tenu puis reposé. Raisonnable en somme....
Et c'est Martine 27 ,(Allez voir sa critique) maudite soit elle!! qui m'a convaincue de le lire...
Et bien pas déçue du tout!! C'est le premier roman de ce jeune auteur ,
très prometteur.
Bien sûr c'est un roman policier puisqu'il faut retrouver l'assassin de 2 petites filles mais c'est surtout l'analyse psychanalytique de la jeune journaliste qui est fascinante....Depuis l'adolescence,depuis la mort de sa jeune soeur ,en fait, elle se scarifie....Son corps est recouvert de mots gravés par tous les instruments pointus et tranchants qu'elle a pu trouver jusqu'à ce qu'elle se fasse soigner....Mais à chaque fois qu'une émotion la traverse ,sa peau se met à la brûler,la picoter,à pulser à l'endroit du mot correspondant à cette émotion...
Et nous pénétrons lentement dans sa famille pour le moins étrange ,composée de la mère toujours prête à soigner,un beau père lointain ,une demi soeur de 13 ans au comportement déroutant.
C'est aussi une peinture d'une petite ville des Etats Unis où tout se sait,se tait.Une petite ville dont on a envie de sortir au plus vite tant l'ambiance y est étouffante ,étroite d'esprit....
Résolution des assassinats ,enfin ! On a trouvé le coupable .....c'est vrai ça?
J'ai bien aimé cette peinture des moeurs américaines qui peut très bien rappeler certaines ambiances françaises d'un certain Maigret...J'ai bien aimé l'idée de cette peau qui pulse ,signe conscient de l'inconscient.J'ai bien aimé,quoi!!!
Quelques extraits
Dans quelque débat que ce soit, je n'étais jamais vraiment de mon côté.
Ou encore
Oui, je suis là, ai-je dit, et ça a été un choc de découvrir à quel point ces mots me réconfortaient. Quand je panique, je les prononce à voix haute. Je suis là. En général, je n'ai pas l'impression d'être là. Je me sens comme quelqu'un qu'une simple bourrasque de vent tiède suffirait à effacer, à faire disparaître à jamais, sans laisser de trace. Certains jours, je trouve cette pensée apaisante ; d'autres, elle me glace.
Cette sensation d'impondérabilité vient, je pense, du fait que je sais si peu de choses sur mon passé - c'est du moins les conclusions auxquelles a abouti le psy, à la clinique.
En allant en librairie,plusieurs fois je l'avais tenu puis reposé. Raisonnable en somme....
Et c'est Martine 27 ,(Allez voir sa critique) maudite soit elle!! qui m'a convaincue de le lire...
Et bien pas déçue du tout!! C'est le premier roman de ce jeune auteur ,
très prometteur.
Bien sûr c'est un roman policier puisqu'il faut retrouver l'assassin de 2 petites filles mais c'est surtout l'analyse psychanalytique de la jeune journaliste qui est fascinante....Depuis l'adolescence,depuis la mort de sa jeune soeur ,en fait, elle se scarifie....Son corps est recouvert de mots gravés par tous les instruments pointus et tranchants qu'elle a pu trouver jusqu'à ce qu'elle se fasse soigner....Mais à chaque fois qu'une émotion la traverse ,sa peau se met à la brûler,la picoter,à pulser à l'endroit du mot correspondant à cette émotion...
Et nous pénétrons lentement dans sa famille pour le moins étrange ,composée de la mère toujours prête à soigner,un beau père lointain ,une demi soeur de 13 ans au comportement déroutant.
C'est aussi une peinture d'une petite ville des Etats Unis où tout se sait,se tait.Une petite ville dont on a envie de sortir au plus vite tant l'ambiance y est étouffante ,étroite d'esprit....
Résolution des assassinats ,enfin ! On a trouvé le coupable .....c'est vrai ça?
J'ai bien aimé cette peinture des moeurs américaines qui peut très bien rappeler certaines ambiances françaises d'un certain Maigret...J'ai bien aimé l'idée de cette peau qui pulse ,signe conscient de l'inconscient.J'ai bien aimé,quoi!!!
Quelques extraits
Dans quelque débat que ce soit, je n'étais jamais vraiment de mon côté.
Ou encore
Oui, je suis là, ai-je dit, et ça a été un choc de découvrir à quel point ces mots me réconfortaient. Quand je panique, je les prononce à voix haute. Je suis là. En général, je n'ai pas l'impression d'être là. Je me sens comme quelqu'un qu'une simple bourrasque de vent tiède suffirait à effacer, à faire disparaître à jamais, sans laisser de trace. Certains jours, je trouve cette pensée apaisante ; d'autres, elle me glace.
Cette sensation d'impondérabilité vient, je pense, du fait que je sais si peu de choses sur mon passé - c'est du moins les conclusions auxquelles a abouti le psy, à la clinique.