Il faut qu'on parle de Kevin
À la veille de ses seize ans, Kevin Khatchadourian exécute neuf personnes dans son lycée. A travers des lettres au père dont elle est séparée, sa mère retrace l’itinéraire meurtrier de leur fils.
Je n'arrive pas à sortir de ce livre! Hallucinée ,estomaquée,bouleversée je ne trouve même plus d'autres adjectifs assez forts pour exprimer ce que je ressens à la lecture de ce livre!Par l'intermediaire de lettres écrites à son mari une mère,une femme, retrace la vie avant même sa conception ,pendant et après (evidemment )de son fils responsable d'un carnage dans son école.Tout y est écrit ,décrit avec minutie, j'allais dire de manière clinique."Ca ne pouvait que se finir comme ça",voilà ce qu'on se dit en refermant le livre.Et puis, "N'y avait il vraiment rien à faire?"Au pays où les psy sont consultés à tout bout de champ ,il fallait, pour le coup, y emmener Kevin dès le début et de toute urgence!Pourquoi y a t il autant de tueries aux Etats Unis? (la mère en recense et ça fait vraiment froid dans le dos).Indépendemment des armes en vente libre.Pourquoi? Comment en est on arrivé à ce que des gamins commettent l'irréparable?Ce déchainement de violence!N'est ce pas une prefiguration de ce qui peut arriver chez nous,en France? Cela dit, en lisant ,je bouillais car je m'imaginais en face de ce gamin et combien de fois je me suis dit:Mais qu'attend elle pour lui montrer les limites? Et le père...Il a des oeilleres? pourquoi?
Bref un livre qui suscite plein de questions et de reflexions sur la societe,les relations entre les membres d'une famille,la justice.Un livre dont vous ne sortez pas indemnes.